le 15 décembre 2020
Depuis quelques années déjà, la conception des robots évolue vers plus de souplesse, car pour évoluer dans un environnement complexe ou changeant, la rigidité peut devenir un handicap. Fabriqués en silicone ou en plastique, ces nouveaux robots ne sont plus conçus à partir de squelettes rigides articulés et actionnés par des moteurs placés au niveau des articulations comme nous les connaissons traditionnellement. L’impression 3D permet aujourd’hui de créer des structures complexes composées de matières rigides et déformables, proche des matières organiques et des tissus que l’on retrouve dans la nature comme des vaisseaux sanguins, des oreilles, des matériaux alvéolaires… Pour répondre à certains défis du domaine de la robotique pour l’industrie, comme la collaboration directe et sûre entre les opérateurs et les robots, la miniaturisation, par exemple la manipulation de cellules, et pour des applications médicales, comme les interventions chirurgicales minimalement invasives, certains chercheurs développent de nouvelles méthodes de conception. Ces soft robots - des robots “souples” ou “mou” - ouvrent aussi des perspectives en termes de réduction des coûts de fabrication, de robustesse, et de sécurité. Cette nouvelle approche de la conception pourrait constituer une avancée majeure en robotique dans les années à venir.
Article pour The Conversation de Christian Duriez
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