Ce projet, initié par Maxime Pauwels, Géraldine Sfez, et Charlotte Toursel, vise à réunir un groupe de chercheurs, artistes, étudiants et membres d’associations pour le développement durable, afin de réfléchir aux notions de transition écologique et d’anthropocène. Il s’agira, à partir des pratiques et des champs de recherche propres à chacun, de s’interroger sur ces notions et en particulier sur les conditions de possibilité d’une transmission d’un savoir à leur sujet.
Partant du constat d’une double difficulté, d’une part à concevoir et d’autre part à visualiser ce que recouvre le terme d’anthropocène, nous nous interrogerons plus spécifiquement sur l’idée de récit et sur le ou les récits qui restent à inventer pour décrire et comprendre ce à quoi renvoie, de manière particulièrement abstraite, ce terme. Si, pour reprendre les mots de l’écrivain Amitav Ghosh, « la crise climatique est aussi une crise de la culture, et donc de l’imagination » (Le Grand Dérangement. D’autres récits à l’ère de la crise climatique, 2021), l’enjeu consiste bien aujourd’hui pour les artistes comme pour les chercheurs à déployer des récits pour incarner cette crise et « repeupler l’imagination » (Isabelle Stengers, Résister au désastre, 2019).
Le premier atelier s’est déroulé le 20 mai 2021; un travail d’analyse de textes, de brainstorming et la construction d’un lexique autour des notions « transition écologique » – « récit » – « anthropocène » a débuté.
Un deuxième atelier est prévu le 24 juin 2021.
Enfin, pour finalité, plusieurs ambitions pour ce groupe de travail… une publication co-signée? l’organisation d’une journée d’étude? la production d’une œuvre?
La suite au prochain atelier.
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