Avant toute chose, saisissez la commande
% /home/enseign/PDC/bin/init
qui met en place un environnement pour votre TP.
La commande ls (list) permet de lister le contenu d’un répertoire. Essayez cette commande en tapant
% ls
puis
% ls -l
Personne n’étant le dépositaire du savoir universel, il est parfois utile de consulter l’aide d’une commande particulière. Pour cela, vous avez à votre disposition la commande man. Essayez cette commande en tapant
% man man
puis
% man ls
Les commandes more et cat permettent de lire le contenu d’un fichier. Par exemple, tapez la commande :
% more .LISEZ-MOI
puis la commande
% cat .LISEZ-MOI
Quelles sont les différences entre ces deux commandes ? Lisez la page de manuel de la commande more. Que se passe-t’il si en cours de lecture du contenu d’un fichier avec more, on appuie sur la touche <espace>, <entrée>, <q>, <b>, ou </> ? Il existe aussi une extension de more appelée less ! Consultez sa page de manuel.
Essayez la commande touch en tapant
% touch foo
Utilisez les commandes ls, ls -l et more pour voir l’effet de cette commande. Regardez la page manuel de touch pour vérifier votre idée.
La commande rm (remove) permet de détruire un fichier. Essayez cette commande en tapant
% rm foo
Utilisez ls pour voir le contenu du répertoire après destruction.
Attention : la commande rm est DANGEREUSE. Avant d’utiliser des options magiques comme rm -fr, lisez bien la page de manuel, sous peine de détruire tous vos fichiers.
Après avoir lu la page de manuel, testez la commande mv. Par exemple, tapez les commandes suivantes :
% ls % touch foo % ls % mv foo bar % ls
La commande cp (copy) permet de faire une copie d’un fichier. Essayez cette commande en copiant le fichier .LISEZ-MOI en toto. Supprimez le fichier .LISEZ-MOI. Vérifiez avec la commande ls que le fichier a bien été supprimé. Notez qu’il faut ajouter l’option a (a pour all) pour que ls liste les fichiers dont le nom commence par un point (ls -a). Renommez le fichier toto en .LISEZ-MOI.
Souvent, le nom d’un fichier est suivi d’une extension qui, par convention, donne une indication sur le type du fichier. Ainsi, un fichier foo.c a de forte chance pour être le source d’un programme C. Des extensions communément utilisées sont par exemple: .c, .txt, .log, .tex, .gz, .tar, .ps, etc. Contrairement à ce qui est imposé sur d’autres systèmes de fichiers, sous Unix, les extensions des fichiers sont libres et peuvent même être multiples. On peut nommer un fichier all.tar.gz.
Comme vous avez pu le remarquer, les fichiers dont le nom commence par un point ne sont pas listés par la commande ls (il faut taper ls -a). Ce sont des fichiers cachés que l’on ne souhaite pas voir tout le temps. Typiquement, les fichiers de configuration sont des fichiers cachés. Tapez la commande ls -a. Vous devez voir différents fichiers de configuration comme par exemple .login ou .emacs.
La commande cd (change directory) permet de changer le répertoire courant. La commande pwd affiche ce répertoire courant. Rappelez vous que les fichiers sont organisés dans une arborescence dont le sommet est la racine /. Essayez de vous déplacer dans l’arborescence en utilisant des chemins absolus et relatifs. Placez-vous à la racine du système de fichiers. À l’aide des commandes pwd, cd, et ls, parcourez la hiérarchie de fichiers. Identifiez par exemple l’utilité des répertoires /home, /bin, et /etc.
La commande mkdir (make directory) permet de créer un répertoire. Le nom du répertoire à créer peut être préfixé par un chemin d’accès. Celui-ci peut être absolu ou relatif.
La commande rmdir (remove directory) permet de supprimer un répertoire. De même que précédement, le nom du répertoire peut-être préfixé par le chemin d’accès. Créez plusieurs répertoires et sous réepertoires. Utilisez la commande ls -R pour visualiser l’arboresence. Supprimez ensuite ces répertoires.
La commande ln (link) permet de créer un lien entre deux fichiers. Si l’option -s est utilisée, le lien créé est dit symbolique. Réfléchissez à l’intérêt d’avoir des liens symboliques. Que se passe-t’il si on efface un fichier référencé par un lien symbolique ?
La complétion est un raccourci qu’offre l’interpréteur de commandes (Bash ou Tcsh). La touche <tab> est utilisée pour compléter le nom de commandes ou de noms de fichiers. Par exemple, la saisie de
% ls .LI
suivie de <tab> tente la complétion de .LI en un nom de fichier existant, très certainement .LISEZ-MOI. Si plusieurs fichiers correspondent au même début de nom saisi, la touche <tab> (Bash) ou <Ctrl-D> (Tcsh) affiche cette liste de fichiers. Essayez avec
% ls /bin/l
De même, la touche <tab> assure la complétion des noms de commandes. Essayez avec
% l